Le e-learning en Irlande du Nord

Petits tracas et autres choses essentielles de la vie
Vidéo envoyée par mkunivmontp

Episode 1 : gérer les nouvelles formes de communication (séquence 1).

- Salut Arno. Ça va ? - Salut Pat’. - Oh, ben t’en fais une tête. - Moi ? - Tu vois quelqu’un d’autre dans le coin ? Oui, toi ? - Ben… C’est la fin de mon blog. - C’est ça qui t’attriste ? On t’en trouvera d’autres. - De quoi tu parles ? - Des bonzaïs. - Pardon ? Je te parle de mon blog, mon journal sur Internet. Je te l’ai montré. Tu sais bien, j’y ai écrit des articles sur le e-learning en Irlande du Nord. - Oh, ça. Je vois. Qu’est-ce que ça avait de si bien pour que tu pleures sa fin ? - Tout. Tu sais que j’adore écrire et là je me suis amusé à chercher une forme d’écriture différente. Je me suis un peu lâché, quoi. - Mmh. - J’ai eu l’impression d’être libre et j’ai été content de donner mon opinion sur Internet. - Ouai. - Et puis, c’est super facile à utiliser, même si du point de vue ergonomique c’est pas toujours ça. - Pffffff. - Et je sens que j’ai encore une tonne de choses à découvrir et à faire découvrir sur le e-learning. Tu sais que… - Ah non, ça suffit. J’ai soif moi. Viens je t’invite. - Mais. - Non, allez, je t’invite à manger, OK ? - ? - Indien ou chinois ? - Euh… - OK. Indien. (version pour ceux qui ne peuvent télécharger la vidéo où Arno dit adieu à son blog chéri)

Après ces quelques semaines d'exploration du e-learning en Irlande du Nord, je me pose la question suivante : mais au fait, qui conçoit plate-formes ou autres contenants pour les formations en ligne ? J'ai trouvé une piste de réponse du côté d'Oxford, avec l'entreprise Oxford E-learning (www.oxford-elearning.com/index.htm), spécialisé dans le conseil pour la formation. La société vend comme service aux entreprises clientes la mise en forme de leurs formations internes par le biais du e-learning. La société est apparemment spécialisée dans la 2 et 3D, les scénarios simples et efficaces pour que les salariés retiennent ce qu'ils apprennent. Leurs produits reposent tous sur des documents à lire, à écouter, à visualiser, et sur la pratique. La société peut également revoir le design des formations internes d'une entreprise, lui fournir des outils légers et efficaces pour le e-learning.

Parmi ses clients, Oxford E-learning compte la société Canon, pour laquelle a été réalisé un cours permettant aux ingénieurs Canon d'apprendre par eux-mêmes à gérer des problèmes en réseau. Un autre de ses clients est Orange, pour qui Oxford E-learning a conçu un cours sur la promotion et la vente. Orange exigeant ce cours rapidement, le produit leur a été livré en sept jours. Le suivi des personnes formées était facilité par le Learning Management System, développé par Oxford E-learning et permettant de vérifier l'avancement du travail des employés, leur réussite aux contrôles ponctuant la formation.

Oxford E-learning est donc un consultant en formation spécialisé dans les TICs au même titre que c2k (www.c2k.org.uk) dont les clients sont les écoles d'Irlande du Nord où les TICs ont largement étaient implantées ces dernières années.

Je dois dire que ces recherches sur le e-learning en Irlande du Nord me plaisent beaucoup et je pense continuer à alimenter ce blog, tant que mon emploi du temps me le permettra.

Ce soir, Mimi Gluck, présentateur vedette de J'ai mal à mes TICs, reçoit Arno, candidat à l'élection présidentielle. L'homme présentera enfin officiellement son programme, paraît-il époustouflant. A voir et revoir...

Attention, exclusivité ! Ne ratez pas ce soir l'interview d'Arno, candidat à l'élection présidentielle. Le spécialiste du e-learning dévoilera son programme dans l'émission 'J'ai mal à mes TICs', sur ce blog uniquement...

Arno m'a parlé récemment de ses cours de HTML, sur une plate-forme de e-learning nord-irlandaise. Je lui ai piqué ses codes d 'accès pour faire un tour sur la plate-forme et voir ce qu'apprend le pote Arno, qui a l'air enchanté par ses nouveaux cours (il est un peu drogué au e-learning, mais on va s'occuper de lui trouver un centre de soins). Cette petite visite vaut bien quelques commentaires.

Arno a vraiment de la chance. Lui qui se plaint de passer des heures face à un écran, à lire des documents de toute sorte, à surfer sur des sites hyperchargés d'images et d'animations style sapin de Noël. Les cours qu'il suit sur le HTML  sont sous la forme de séries de diaporamas, pour autant de thèmes, et libre à lui de naviguer d'un thème à l'autre. En clair, Arno apprend à créer une liste sur une page Web en une dizaine de diapos, toutes lues, ce qui lui permet de prendre des notes et de ne pas se fatiguer à lire des milliers de signes par pages, des heures durant (en général, Arno passe cinq heures par jour devant son ordi, il est fou je vous dit).

De cette manière, Arno a déjà appris en une quinzaine de jours à mettre en forme un texte sur une page Web, à intégrer une adresse dans une page Web, à inclure un système de mise à jour automatique et à rédiger des listes avec des puces. Bon, je l'admets, c'est pas demain la veille qu'Arno pourra reproduire à l'identique et en HTML le site Web du journal Libération, mais il n'en est pas loin (faut l'encourager le petit).

Par contre, Arno n'a pas vraiment confiance en lui. Il doute de pouvoir utiliser ce qu'il apprend actuellement, sans support et sans hésitation. Et les petits tests qu'il rencontre au cours de ses lectures de cours ne le rassurent pas. Pour l'instant, Arno n'en est qu'aux fondamentaux. A force de voir se répéter une certaine logique, il finira par intégrer le langage HTML, c'est sûr, mais Arno aimerait avoir plus d'exercices pratiques. Les QCM ne lui suffisent pas, il trouve toujours le truc pour répondre juste.

Pour l'instant, Arno n'a pas encore eu besoin de faire appel à son tuteur. Cette option et d'autres feront l'objet de sa prochaine conférence vidéo, dont la renommée n'est plus à faire d'après ce qu'il m'a laissé entendre (il a le triomphe modeste, le petit père). Ne rater pas son avant-dernier épisode. Et merci de découvrir ici les derniers mots de ce blog universitaire.

Arno a un petit souci. Il pense n'avoir rien retenu de ce qu'il a appris sur le HTML. Il est un peu perdu ce matin. Il a d'ailleurs la tête de travers... Est-ce que la saison 1 d'Arno va bien se terminer ? Le pire est à venir... Dernier épisode mardi prochain.

Voici le troisième épisode des aventures d'Arno. Rien de très nouveau. Arno est un peu fatigué là, mais promis, le dernier épisode sera le bon. A la semaine prochaine...

On a vu jusqu'à présent que la plupart des sites proposant des cours à distance offraient un large panel de cours très divers. Voici un site espagnol qui permet de faire démentir ce constat. Son nom, www.red21.com (réseau 21, pour 21e siècle). Son crédo, la formation aux outils informatiques liés au Web. On peut ainsi se former à la création de site Web, à l'usage de Dreamweaver, au multimédia, aux différentes formes d'illustration, à la maintenance de son PC (les fers à souder sont utiles, si, si), à la programmation ou encore au e-commerce. De quoi parler en /, < et > au bout de quelques mois et de quoi se perfectionner voire créer sa propre activité.

Sur le site, les débouchées possibles grâce aux différentes formations proposées sur la plate-forme. Il y est dit que l'Espagne, comme les autres pays en plein boom de TIC, offre du travail à ceux et celles qui ont des compétences dans les domaines de technologies de l'internet.

Je veux bien y croire. Comme je veux bien croire à ce que je vois quand je cherche 'e-learning cours' sur Yahoo et que le premier résultat est un site proposant des cours de suédois et de polonais par téléphone ! Suit une liste de liens vers des discours et autres formes de réflexion franco-française sur la nécessité, très cher, de développer le e-learning en France. Il est temps, je le dit haut et fort, il est temps que la France monte dans le train des TIC... Blablabla. En attendant, j'apprends le langage HTML en anglais et j'envisage de me remettre à la guitare en espagnol. Non mais, je vais pas me gêner, l'Internet est wold wide, n'est-ce pas !

En Irlande, la musique coule à flot, au rythme de la Guinness et avec au moins autant de volupté et de force. Moi, ça me donne envie de me remettre à la guitare pour pouvoir interpréter avec John et Connor un ou deux airs de la période folk de Bob Dylan. "How many roads must a man walk down...". Réflexe e-learning, je cherche sur les quelques sites irlandais et anglophones repérés des cours de guitare en ligne. Sans résultat. Et ni le business, ni la compta, ni l'espagnol pour débutant ne m'aideront à lire une partition. Et si... Et si la solution se trouvait ailleurs. Après tout, suivre une formation en ligne offre l'avantage de pouvoir suivre cette formation quel que soit l'endroit sur terre où l'on se trouve. Encore faut-il maîtriser un minimum la langue dans laquelle ces cours sont donnés. J'opte pour l'espagnol et trouve un site assez rapidement : le CCC centro de estudios se vante d'être le numéro 1 de la formation en ligne. Je suis moi-même numéro 1, dans un domaine que je tiens à garder secret pour l'instant, enfin, là n'est pas la question. Le fait est que je viens de trouver des cours de guitare en ligne (le prof est pas mal en plus) et pas seulement.

Si universités et entreprises de e-learning réunies proposent en Irlande du Nord des cours dans le domaine de l'économie, des finances, des langues, des sciences, de l'anglais, ce site espagnol dispose lui d'une offre élargie à des domaines plus attractifs à mes yeux. Et qui sont aussi plus récréatifs. D'abord, l'exemple de la musique. Il m'est donné la possibilité d'apprendre à jouer de la guitare, du piano, de l'accordéon et d'étudier le solfège. Je sens la fibre artistique me démanger de plus en plus alors je jette un oeil sur les cours arts décos. Super ! Je peux suivre une formation diplômante pour devenir illustratrice dans la bande-dessinée. Je peux aussi me mettre sérieusement à la photo (quoi ? elles sont pas belles mes photos sur ce blog ? attention, je peux peut-être aussi apprendre le karaté, hein !) et en faire ma profession (de 200 à 400 heures de cours, selon le niveau acquis et voulu).

Après la tête, les jambes. Pourquoi pas une carrière de prof d'aérobic, de fitness, de gym ou de préparatrice physique ? Oh, et puis, je me vois bien épouser une carrière de web designeuse (si, ça se dit). Ou de chef d'entreprise. Ou apprendre l'anglais par les 1000 mots de la méthode du Pr Maurer. Bref. Vous l'aurez compris, les options sont multiples et attractives. Elles sont aussi professionnalisantes, plus rarement récréative finalement, contrairement au sentiment premier que j'avais.

Je suis plutôt enchantée par la découverte de ce site. Des petits bémols tout de même : l'absence de démos (peut-être seulement après l'envoi d'une demande d'infos supplémentaires) et le manque de renseignements quant au minimum de bagage requis pour souscrire à un cours. Les sites anglophones mettent aux à disposition des démos, ce qui permet de se faire une idée de ce pour quoi on s'apprête à donner ses coordonnées bancaires. Mais c'est vrai qu'ils n'abordent pas non plus la question de diplômes nécessaires pour suivre une formation. Je suis moi-même une formation sur le HTML, en anglais et en ligne (voir Arno en video), pour laquelle je n'ai pas eu à présenter mon certificat d'obtention du B2i (que je n'ai pas, trop vieille que je suis). Peut-être ces formations s'adressent-elles à un large public juste bachelier ? Peut-être l'habitude de devoir justifier de tout acquis en France tronque-t-elle ma vision des choses. Toujours est-il que voir que le e-learning fait des petits en Espagne, et des petits d'une belle taille, me réjouit.